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La Bibliophage S01E02

Au cours de cet épisode j’ai évoqué avec vous dans les actu la nomination de Willem au prix de l’Académie des beaux-arts, Jul censuré ? on a eu ensuite la chance d’voir Julien Solé en interview et une chronique du Merveilleux de Cookie Kalkair qu’on aura bientôt en interview. Le podcast est là.

La playlist:

Actu Willem à l’Académie de beaux-arts

Jul Censuré

Sorties à venir

Conway the machine the gun glow blow feat Styles p

Interview Julien Solé première partie

Bruno Leys Dans la galaxie

Interview Julien Solé deuxième partie

Quasimoto feat Mad Villain

Interview Julien Solé fin

Aesop Rock feat Nikkie Jean Black snow

Chronique de Merveilleux de Cookie Kalkair

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La Bibliophage S01E01

Lundi dernier le 17/03/2025 c’était la première de la bibliophage sur les ondes de radio Alpa 107.3 FM Le Mans ou radioalpa.com. Voici le podcast.

Au programme il y avait:

Noïd de Tyler the Creator

des actus : Sine mensuel, un livre en retard de 99 ans et les sorties à venir

Coma de Big Thief

Interview d’Expé Éditions première partie

The doctor de Franz Ferdinand

Interview d’@expé Editions deuxième partie sur le @Fortu Loverdose

If you want me to stay de Sly and the family stone

Chronique de Revoir Comanche de @romain renard

See Comanche again de Romain Renard

mot du parrain de l’émission

MF DOOM One beer madlib remix

Retrouvez prochainement des chroniques des actu les interviews sur le site www.labibliophage.com et sur les réseaux sociaux

N’hésitez pas à me faire vos retours !

Bises et à la semaine prochaine

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“Habillez-vous en noir !” : grève et deuil chez Editis, ce 11 février

« Le malaise qui circule parmi les 1500 salariés du groupe Editis se concrétise une nouvelle fois par un débrayage de plus. Il s’agit de la quatrième grève depuis novembre 2023 que la structure a changé d’actionnaire. « Habillez-vous en noir ! Préparez vos plus belles pancartes ! », invite l’Union syndicale indépendante (USI), à l’origine de cet appel. »

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Par-ActuaLittéaMELIE-nOTHOMB

Le Mans. Amélie Nothomb, romancière : « Faire parler le père à qui je n’ai pu dire au revoir »

La romancière sélectionnée pour le Prix Renaudot avec son 30e ouvrage « Premier Sang » sera en rencontre dédicace ce mercredi 6 octobre 2021 à la librairie Doucet, au Mans (Sarthe) dans le cadre du festival Faites Lire !

PASCAL ITO


Amélie Nothomb
, autrice, vient de publier Premier sang . Elle est en dédicace ce mercredi 6 octobre 2021 à la librairie Doucet, au Mans (Sarthe), dans le cadre du festival Faites Lire ! Entretien.

Comment dit-on au revoir, comment fait-on son deuil quand on en est empêché ? Est-ce votre façon à vous de le faire ?

Exactement, mon père est mort aux premiers jours du confinement et je n’ai pas pu me rendre à son enterrement, ce qui constituait pour moi une double peine, celle de le perdre et celle de ne pouvoir lui rendre hommage. Le deuil, mon deuil devenait quasiment impossible.

Est-ce que cette écriture vous a aidé, a permis de mêler vos deux voix ?

Mon projet était démentiel, il s’agissait alors pour moi de ressusciter mon père pour pouvoir lui dire au revoir, d’où l’emploi du « je ». Et finalement, c’est une sorte de symbiose qui s’est opérée.

Mais alors ce héros, votre héros, est-il un père fantasmé ?

Il n’y a rien que j’invente dans ce livre, tous les faits sont réels, la seule chose que j’invente, ce sont ses sentiments, puisque comme beaucoup d’hommes de sa génération, il ne les disait pas. Ça a donc été ma mission de les écrire, puisque c’était un homme très émotif mais dont les sentiments ne transparaissaient que sur son visage. Il fallait mettre des mots et à mon avis, il a éprouvé tous ces sentiments dont le roman parle.

Cette pudeur qui était sienne et dont vous témoignez, était-elle due à son histoire familiale que l’on découvre dans votre roman ?

Oui probablement, notamment sa relation avec sa mère, ma grand-mère. Mais c’est aussi un homme né en 1936. C’était un homme de son époque, qui témoignait peu de ses sentiments, qui ne disait jamais la peur ou l’angoisse.

L’important pour vous résidait-il en l’écriture de cette histoire ou en sa publication, la donner à lire aux autres ?

L’écrire était énorme mais le publier était aussi énorme parce que mon père adorait que je parle de lui publiquement. À partir du moment où Albin Michel a accepté de le publier, j’ai senti que mon père était alors apaisé en moi, qu’il avait besoin que sa fille lui rende hommage ainsi.

Cette charge de porter cette voix, ce destin hors norme d’un homme confronté à ces possibles dernières minutes, c’était quelque chose à exorciser pour vous ?

C’était nécessaire et urgent et en fait c’est, je pense, propre à l’être humain. Proust raconte, dans A la recherche du temps perdu, la mort de la grand-mère et l’héritage de l’histoire, de la personnalité et de la parole qui se fait alors de génération en génération.

En parlant de littérature classique, la scène d’ouverture de Premier Sang rappelle Dostoïevski car elle se fait au moment où votre père aurait pu mourir une première fois. Diplomate, il est envoyé, en 1964, comme consul à Stanleyville au Congo et se retrouve alors d’une prise d’otages qui durera qui mois et qui se terminera par ce moment où votre père fait face à une possible exécution. Il était important de réhabiliter le héros ?

Oui bien évidemment, une scène de peloton d’exécution fait penser à la vie de Dostoïevski et c’était voulu. Et bien sûr, même si, par moments, fouiller dans son passé à lui, dans notre passé à nous, c’était extrêmement difficile, cela a toujours été en fait une jouissance incroyable que de l’écrire et plus encore aujourd’hui que les lecteurs puissent s’en saisissent.

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BD : « Revoir Comanche » – Romain Renard rend hommage à Hermann avec un western en noir et blanc

Après sa série sur la ville imaginaire de Melville, Romain Renard et son fusain livre sa version de l’histoire de Comanche écrit et dessiné par Hermann et Greg dans les années 70-80

Un cavalier et son cheval sur une plage. L’eau lèche les sabots du canasson. Une voiture année 20 sur une route au bord d’une falaise. La même quelques cases plus tard, à l’arrêt dans la rue centrale d’une ville. Qui est l’homme sur le cheval ? Qui est le conducteur de la voiture ? La jeune femme au regard frondeur, enceinte demande à voir le vieux Cole. Elle dit être bibliothécaire et venir pour le travail. Le vieux Cole habite en pleine forêt. Il n’aime pas les visites. « Vous allez arrêter de m’emmerder et décarrer sur le champs. Compris ? »

Revoir Comanche Ed. Le Lombard
Revoir Comanche Ed. Le Lombard – Romain Renard

Que lui veut-elle ? Que cache t’il ? Vivienne affirme faire des recherches sur des compagnons de route au passé tumultueux et violent. Cole Hup alias Red Dust était l’un d’entre eux. Elle sait aussi qu’ils étaient souvent au Triple 6, dans le ranch d’une femme, Comanche, dans le Wyoming. Vivienne cherche sans doute une histoire à écrire. C’est l’impression qu’elle donne. Et lui, à l’abri dans son chalet en pleine forêt, donne l’impression de se cacher. Mais un ours si mal léché soit-il, finit toujours par mettre la patte dans le pot de miel. Et une jeune femme aussi curieuse que Vivienne, semble toujours obtenir ce qu’elle veut. C’est l’impression qu’elle donne.

Ecouter https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/bulles-de-bd/bulles-de-bd-du-mercredi-27-novembre-2024-9007974

Marcello-Quintanilha

Marcello Quintanilha

Le Mans. L’auteur de BD Marcello Quintanilha en dédicace chez Bulle

L’auteur de BD brésilien, récompensé du fauve d’or du meilleur album à Angoulême pour Écoute, jolie Márcia, est au Mans, vendredi 15 et samedi 16 avril 2022, à l’Espace bis de la librairie Bulle.

L’auteur de BD brésilien, récompensé du fauve d’or du meilleur album à Angoulême pour Écoute, jolie Márcia, est au Mans (Sarthe), vendredi 15 et samedi 16 avril 2022, à l’Espace bis de la librairie Bulle.

Recevoir le prestigieux prix Fauve d’or ici en France, à Angoulême, est-ce une sorte de consécration ?

C’est complètement fantastique et étonnant ! C’est aussi grâce au travail des éditions Çà et là, avec qui je collabore depuis des années maintenant. Une relation basée sur la confiance.

Votre travail est très marqué par les conditions sociales au Brésil, cherchez-vous à pointer du doigt des problèmes sociaux ou cela fait-il parti naturellement de vos histoires ?

C’est quelque chose qu’on ne peut pas séparer de la réalité brésilienne en fait, et donc c’est là, c’est présent, c’est réel ! Mon travail étant énormément basé sur la réalité, il est inévitable que j’en parle. En ce sens, l’album Écoute, jolie Marcia est une « histoire d’amour polar et sociale » (en français).

La famille est aussi très présente dans vos travaux

Oui c’est vrai. Je traite mes personnages dans leur environnement mais ce n’est pas quelque chose que je produis intentionnellement, c’est juste toujours là en fait. Je pense que les relations humaines sont basées sur la tension et je pense que la famille est un lieu où ces tensions sont exacerbées. Comme avec Marcia et sa fille où il y a des grosses tensions mais on entend l’amour entre elles. L’amour c’est la colle qui les maintient toutes les deux.

A écouter avec:

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Vie légendaire de Corto Maltese, l’éternel aventurier de Pratt

#LeMondedeCortoMaltese – Il fascine encore et toujours, le marin apparu dans pour la première fois en 1967 dans la revue italienne Sgt. Kirk, dans un récit intitulé Una ballata del mare salato. A cette époque, Corto n’est que l’un des multiples protagonistes, surgissant sur les flots, bras en croix, attaché à deux planches de bois. Un homme, torse nu, à la dérive.

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