A chaque jour suffit sa peine !
Un jour, un lapin sort d’une plante comme s’il sortait d’un chapeau. Ce lapin fort de son engin reproducteur s’en va quérir une lapine qui pourra le satisfaire de ses envies irrépressibles. Mais il va de désillusions en désillusions quand il sera confronté au romantisme, aux autres prétendants et à son égo lui-même fragile.
Avec Celui qui ressemble à un lapin, la jeune maison Bordelaise Expé Editions réédite une version enrichie de magnifique nouvelles planches de Zzzwük ce petit chef d’œuvre d’humour. Enfin petit…120 pages tout de même en format à l’italienne où les auteurs James et Boris Mirroir se jouent du gaufrier pour mieux nous esclaffer.
En ces temps moroses Celui qui ressemble à un lapin apparait comme salutaire. Rire et faire rire avec un lapin de façon subtile tout en menant une réflexion sur l’homme, sur l’Homme. Depuis Bugs Bunny on avait pas trouvé aussi malin avec des lapins mais surtout avec des lapines sans qui le Zzzwük s’en sortirait peut-être mais sans aucune joie de vivre. Le traitement de la couleur est splendide avec ce grain si particulier et la gestion des décors très épurés font largement pensé à du cartoon sur papier même s’ils se permettent une très fine incursion dans le manga. James et Boris Mirroir prouvent encore une fois qu’ils travaillent à merveille ensemble.
A offrir à
- A tous les ronchons,
- Aux masculistes (vous allez déchanter)
- A toi qui est célibataire est en quête perpétuelle (tu n’es pas seul.e)